vendredi 30 novembre 2012




CHANGEMENT A LA CHAIRE BANQUES POPULAIRES DE RECHERCHE-ACTION EN MICROFINANCE A AUDENCIA-NANTES

A MOVE AT BANQUES POPULAIRES RESEARCH CHAIR IN MICROFINANCE, AUDENCIA-NANTES



Madame, monsieur,
chers amis,

J’ai voulu, après 5 années de fonction, quitter mes responsabilités de Coordinateur de la Chaire.

Celle-ci est aujourd’hui reconnue comme l’un des éléments particulièrement performants dans le monde académique comme au sein du secteur de la microfinance et de la vie économique. Elle est surtout particulièrement consciente des besoins d’une recherche utile, c'est-à-dire utilisable et utilisée, pour que grandissent dans le succès les activités de finance inclusive.

Je ne peux citer ici les multiples personnes et organismes qui, d’une façon ou d’une autre, ont apporté leur concours et manifesté leur intérêt pour nos travaux : qu’ils en soient sincèrement remerciés.

Mon ami Jean-Michel LATY, précédemment directeur général de la BRED-Banque Populaire, assumera désormais la Présidence du Comité de Pilotage de la Chaire : tous mes vœux l’accompagnent.

Je m’efforcerai quant à moi de rester disponible au thème d’une finance responsable et efficace.

Très cordialement,
Jean-François Moulin
moulinjf@free.fr



Mr,
Mrs,
Dear friends,

After a five years office, I decided  to resign my Chair Coordinator Function.

The Chair is nowadays well known as a very good performer in academic world as well as among the microfinance sector and the economic actors. Most of all, she keeps quite involved in a useful research,  that means a used research.

I can’t hereby quote the so numerous persons and organisms that provided their help and interest for our works: let me thank all of you and them.

My friend Jean-Michel LATY, previous BRED-Banque Populaire CEO, will now take on the Chair Council chairmanship: My best wishes accompany him.

As for me, I expect to keep opened to an efficient and responsible Finance.

Yours sincerely
Jean-François Moulin
moulinjf@free.fr

mardi 15 mai 2012

UNE QUESTION PEU EVOQUEE - A RARELY REFERRED QUESTION



                                                   ?                                    


Parlons-nous tous de la même chose lorsque nous citons les 200 millions de bénéficiaires de la microfinance ?
Je n’en suis pas si sûr :
Il y a microcrédit et microcrédit : Réponses à des besoins professionnels OU personnels.
Lever cette ambiguïté serait un  pas en avant précieux, car les impacts, les risques, le modèle économique sont fort différents.
La Microfinance gagnerait beaucoup à clarifier son positionnement me semble t’il. 


 
Are we all talking about  the same thing when we include the 200 million beneficiaries of microfinance?
I'm not so sure:
There is microcredit and microcredit: Responses to professional OR personal needs.
Remove this ambiguity would be a valuable step forward, because the impacts, risks, and the economic model are quite different.
It seems to me that Microfinance should gain much if clarifying  its position.

vendredi 20 avril 2012

La Crise et l’Espoir - Crisis and Hope


Suite à notre conférence du 2 Avril
« Repenser la Microfinance : les leçons de la crise des risques de crédit"

j’émets l’idée que, les crises ayant démontré l’avantage en matière de coût du risque d’une politique orientée clients,
la microfinance est en train d’avancer sur une voie concrète réconciliant ses deux objectifs.

Pas totalement nouveau sans doute, mais bien encourageant !



 
Further to our conference on April 2
"Rethinking Microfinance: Lessons from the crisis of credit risk

I emit the idea that the crisis having demonstrated the advantages for cost risk of a customer-oriented policy,
Microfinance is moving forward on a specific path reconciling its two goals.

Probably not entirely new, but rather encouraging!
 
 
 

mercredi 11 avril 2012

La crise ou les crises ? One or several crisis?



Une belle conférence ce 2 avril à Paris par notre Chaire de MicrofInance.
J’y reviendrai.

Un point de discussion a émergé, tenant au titre de la présentation :

« La crise des  risques de crédit : repenser la microfinance ».

Le débat portait sur le fait de savoir si on assiste à quelques incidents isolés ( 5 pays recensés), relativement différents les uns des autres, ou au contraire aux symptômes d’une maladie plus générale qui pourrait affecter l’ensemble de l’industrie dans le monde : des crises, ou une crise ?

Je ne sais pas bien répondre scientifiquement ; mais il y a clairement une forte similitude entre  les causes et circonstances dans les pays étudiés : croissance débridée, changements de comportement des acteurs de terrain, vulnérabilité des instruments de sécurisation.
Notamment, la conjonction de ce rythme excessif de développement avec la concentration géographique d’une vive concurrence sur un marché en  voie de saturation, et peut-être l'apparition de phénomènes sociologiques nouveaux, est un phénomène partagé chez les Institutions étudiées.

D’où une question simple :
Sachant que le PAR n’éclaire – avec retard – que la gestion passée, peut-on avoir une démarche prédictive globale ? par exemple : recensement des zones affichant ces mêmes caractéristiques, et méthode de vérification.

En quoi serait-il vaniteux, ou d’un recours excessif au  principe de précaution, que d’approfondir ce sujet ?
Faut-il attendre que des crises sorte Une Crise ?

Jean-François Moulin.


  
 A great conference in Paris on April 2 by our Chair of Microfinance.
I shall return.

A point of discussion has emerged, taking the title of the presentation:

"The Crisis of Credit Risk: Rethinking Microfinance".

The debate focused on whether there has been some isolated incidents (five countries surveyed), relatively different from each other, or on the contrary the symptoms of a more generalized disease that could affect the entire industry in the world:  one crisis, or several crisis?

I do not respond  scientifically
well , but there is clearly a strong similarity between the causes and circumstances in the countries studied: unbridled growth, changes in the behavior of actors in the field, vulnerability of security instruments and may be some sociological changes..
Notably, the combination of that pace with the development of excessive geographical concentration of intense competition in a market approaching saturation is a phenomenon shared among institutions studied.

Hence a simple question:
Knowing that the PAR just shows – behind the times -  the past management, can we have an overall predictive approach? For example: identifying areas displaying these same characteristics, and method of verification.

What would it be conceited, or excessive use of precautionary principle, if deepening  further this topic?

Should we wait  some crisis happen to become One Crisis?

Jean-Francois Moulin.

lundi 12 mars 2012

INVITATION

                                                   Thème de la réunion:

                             Repenser la Microfinance
                                  Les leçons de la crise du microcrédit dans le monde

A partir d’une étude de terrain menée en 2011 dans trois pays emblématiques de la crise du microcrédit dans le monde (Maroc, Bosnie Herzégovine, Inde), et avec l’appui de divers travaux académiques, la chaire des Banques Populaires en Microfinance à Audencia Nantes Ecole de Management livre ses résultats sur l’analyse de cette crise et de ses conséquences pour le secteur de la microfinance dans le monde et en France:

Des causes souvent évoquées, et confirmées ou relativisées par l'étude :
 Une croissance excessive et mal maitrisée, se heurtant à un marché en voie de saturation.
 La crise économique et financière, l’intervention des gouvernements apparaissent plus comme des facteurs aggravants.
L' étude a surtout permis de mettre à jour le rôle important joué par le comportement (mais aussi son changement) des différents acteurs de la Microfinance, principalement celui des clients et des agents de crédit.

Les mesures de prévention ou de redressement, l’anticipation des crises,
 paraissent envisageables de façon réaliste ; toutefois, il faut être conscient qu’elles conduisent à de nouvelles interrogations et des modifications profondes dans l’exercice du métier:
- Clarification de l’objet entre les réponses à des besoins professionnels ou personnels
- Recentrage de la politique autour du client
- Professionnalisation des Institutions et de leur management.

C’est nous semble t-il la voie à suivre pour que le secteur puisse poursuivre, voire amplifier dans les pays développés, la réalisation de sa mission auprès des personnes pauvres ou précarisées.

 
Presentation Summary

               Rethinking Microfinance

                                              The lessons of the crisis of microcredit all around the world


From a field study conducted in 2011 in three emblematic countries about the crisis of microcredit in the world (Morocco, Bosnia Herzegovina, India), and with the support of various academic works, the Chair of Banques Populaires in Microfinance at Audencia Nantes School of Management delivers its results on the analysis of this crisis and its implications concerning the microfinance sector worldwide and in France:


Causes are often mentioned, and confirmed or relativized by the study:

-Overgrowth and poorly controlled, colliding with a market approaching saturation.
-The economic and financial crisis, government intervention appear more as aggravating factors.


The study has especially helped to update the important role played by the behavior (but also its changes) of the different actors of Microfinance, primarily that of clients and loan officers.


The preventive or corrective, anticipating crises, measures:

They appear feasible in a realistic way, but be aware that they lead to new questions and profound changes in the performance of business:

- Clarification of the object between the responses to business or personal needs
- Refocusing policy around the customer
- Professionalizing institutions and their management.

 
This seems the right way for the sector to go forward, continuing and even expanding in developed countries, for the achievement of its mission for the poor or precarious people.

mardi 21 février 2012

BEAUCOUP DE QUESTIONS ! A LOT OF QUESTIONS !




C’est une croissance excessive qui est à l’origine des difficultés rencontrées par de nombreuses IMFs dans le monde, nous dit-on: J’ai tendance à le croire certes, mais je répugne à l'accepter tel quel, d'où de nombreuses questions:

Pourquoi le développement  rapide des premières années de la microfinance s’est-il effectué sans incidents majeurs ?

Comment une croissance forte sur un marché très ouvert devrait-elle accroître les risques ?

Faudrait-il juguler le développement de la microfinance, ne plus faire de prêts pour ne plus avoir de risques?

Vos avis m’intéressent !





It is an overgrowth that caused  the challenges faced by many MFIs in the world, we are told, and I tend to believe it but I find it difficult to bring myself to the consequences and find many questions:


 Why did the fast development of the early years of microfinance go on without major incident?

How does a strong growth on a very open market can increase the risk of default?

If you must stop the growth, you just don't lend any more? ...

 
Your opinions interest me!

lundi 30 janvier 2012

UNE HISTOIRE VRAIE - A TRUE STORY


Hafida Bouanane est une jeune et dynamique grand-mère d’origine algérienne, habitant le quartier défavorisé de Bellevue à Nantes.

Une jeunesse difficile, une vie active dense, partagée entre bénévolat et postes dans la restauration ou  l’animation publique. Elle monte en 2008 avec 2 amies ce qui va vite devenir l’association RAPI : Association Rencontres, Amitié et Partages Interculturels : 37 membres aujourd’hui.

Ce sont des femmes du quartier, d’origines diverses, qui se retrouvent pour préparer des plats maghrébins et qui vont rapidement les proposer dans leur entourage, ce qui leur permet de financer leurs activités culturelles : sorties musée, hammam, voyage.

L’accueil est bon : le projet évolue vers un concept économique dans lequel certaines des femmes pourraient trouver un emploi.

Après moult batailles, et bien soutenue par son environnement municipal et associatif, RAPI se lance « en vraie grandeur économique » début 2012. Le CA prévisionnel a déjà été dépassé en 2011, et 2 ETP sont créés pour 3 personnes. Les subventions sont importantes, mais sont appelées à cesser avec le développement à venir.
 Restera à trouver un lieu adapté et central, car dans le quartier la présence de ces dames pleines d’enthousiasme ne manque pas d’échos, y compris chez les plus jeunes…



Un bel exemple !



 



Hafida Bouanane is a very dynamic young grandmother living in the disavantadged neighbourhood of Bellevue in Nantes, France..


A difficult youth, an active and dense lifestyle, shared between voluntary help and works in catering or in  public animation.


In 2008, she sets up with 2 friends what will quickly become the RAPI Association:  Intercultural Friendship and Sharing: 37 members today.


They are women of the neighbourhood, from different backgrounds, who meet to prepare international dishes for communities, allowing them to finance their cultural activities: museum outings, hammam, travels..


The welcome is quite good, so that they gradually add the study of an economic concept in which some members distant from the labour market would fit into the workforce.



After many battles, and well supported by their municipal and associative background, RAPI launches their “full-scale economic and cultural project” in early 2012. The projected turnover has already been exceeded in 2011 and 2 ETP are created for 3 people. The grants are important, but are called to stop with the future development. They  have now to find a suitable and central place, as in their neighborhood the presence of these enthousiiastic ladies is not without echos, even among younger…


A good example!

vendredi 23 décembre 2011

VOEUX - GREETINGS

Formulons ensemble tous nos voeux pour que l'année nouvelle apporte aux personnes pauvres qui s'engagent dans leur propre activité économique tout ce qu'elles peuvent en espérer,

et que les efforts des Institutions de Microfinance et de leur environnement soient couronnés de succès.

Let’s formulate all our best wishes for the New Year brings poor people who engage in their own economic activity all they can hope for, and that the efforts of Microfinance Institutions and their environment are to be successful.

jeudi 8 décembre 2011

SAVING OR BORROWING ? EPARGNE OU CREDIT ?

There is a very interesting paper - among others  submitted to the 4th International Seminar for Research in Microfinance - which was presented by Kumar Aniket from Cambridge University under the title : « Beyond Microcredit : Giving the poor a Way to Save their Way out of Poverty ».

It shows that an MFI which offers saving products as well as microcredit is better able to grow, especially among the poorest.
A good example is the preliminary saving effort of a person who wishes to borrow and is not yet able to do it.

Applied to the practice of MFIs, the assumption is easily verifiable, and even more, because it reduces the risks of asymmetric information and moral hazard, in a balanced and sustainable relationship.

The paper does not bring up the regulation limits imposed  to many institutions, on behalf of investors protection:
Should be nice to go on  and have the regulators know the paper?

Jean-François Moulin.


 
C’est un papier très intéressant –parmi d’autres soumis au 4ème Séminaire International de Recherche en Microfinance – que nous a présenté Kumar ANIKET, de l’Université de Cambridge,
Sous le titre : « Beyond Microcredit : Giving the Poor a Way to Save their Way out of Poverty »

Il parvient à démontrer que une IMF offrant tant des produits d’épargne que du microcrédit est la mieux à même de se développer, notamment auprès des plus pauvres.
Un bon exemple est celui du parcours préalable d’épargne accompli par une personne qui souhaite emprunter un jour et n’en n’est pas encore capable.

Appliquée à la pratique des IMFs, l’hypothèse est aisément vérifiable, et même au-delà, car elle contrebalance les risques d’asymétrie d’information et de hasard moral, au sein d’une relation équilibrée et durable.

Le papier n’évoque pas les limites imposées par la réglementation à beaucoup d’Institutions , au nom de la protection des épargnants :
 Peut-être un travail à poursuivre, et faire connaître aux Régulateurs ?

Jean-François Moulin.

mardi 29 novembre 2011

LA RECHERCHE EN MICROFINANCE EST BIEN EVEILLEE ! THE MICROFINANCE RESEARCH IS QUITE ALERT !



Cinquante papiers reçus, vingt sélectionnés et présentés, ces 24 et 25 novembre à Audencia-Nantes, Business School, dans le cadre du quatrième Séminaire International  organisé cette année par notre Chaire, après l’université de Groningen l’an dernier.

 j’ai été séduit par l’ambiance – studieuse et décontractée à la fois – par la diversité des intervenants et de leurs origines, et par les méthodes de travail coopératif, chaque auteur soumettant son travail à la critique – parfois très directe – de ses pairs.

Je reviendrai sur ce que  j’y ai acquis, mais ne résiste pas à la tentation de donner une idée de cette riche diversité :
14 Universités, une banque centrale africaine, la Banque Mondiale ;  10 pays sur 3 continents et encore plus de nationalités de chercheurs...

Trond RANDOY – Norvège -, un des principaux animateurs de cette rencontre, me confiait que à son avis celle-ci n’avait pas d’équivalent aujourd’hui dans le monde.

C’est très encourageant !

Jean-François Moulin.

 






 Fifty papers received, twenty selected and presented on November 24 - 25 at Audencia-Nantes, Business-School, in the 4th International Seminar organized this year by our Chair, after the University of Gröningen last year.


I was seduced by the atmosphere – relaxed as well as studious – the diversity of participants and their origins, the methods of collaborative work, each author submitting his paper to criticism – sometimes very direct - of his peers.

I will return to what I learned, but I cannot resist the temptation to give an idea of the rich diversity:
14 Universities, an African Central bank, the World bank, 10 countries on three continents and many more nationalities of researchers…

Trond Randoy - from Norway –, a main leader of the event -, told me that in his opinion there is no equivalent in the world today.

That’s quite  encouraging, isn’t it ?

Jean-François Moulin

jeudi 10 novembre 2011

Sous les Crises la Plage - Under Crises the Beach

On observe, à l’occasion des crises du risque de crédit qui frappent certaines Institutions, un changement de comportement des clients :
En première analyse, disons que, d’emprunteurs respectueux et reconnaissants, certains, dans certaines circonstances, sont devenus plus retors et ont profité du système pour s’enrichir aux dépens des prêteurs.
Paradoxalement, c’est  peut-être le premier signal positif d’une tendance de fond plus générale : Les consommateurs gagneraient en autonomie et donc en « capacités » : Ce serait alors une claire victoire de la microfinance dans la réalisation de sa mission.
Simple hypothèse ?
Un bénéfice à terme supérieur aux pertes immédiates?
Je constate que le secteur se préoccupe de plus en plus de ses clients, de la réponse à leurs vrais besoins, de la transparence dans des relations mieux équilibrées et plus durables : Une réponse intuitive, mais fondée, à un phénomène irréversible, je crois.

UNDER THE CRISIS, THE BEACH ?

One can point out, facing  the crises of credit risk that affect some Institutions, a change in customer behavior.
At first glance, we say that some previously respectful and grateful borrowers,  in certain circumstances,  became more wily and took advantage of the system to enrich themselves at the expenses of lenders. 

Paradoxically, it may actually be the first positive sign of a more general underlying trend: Consumers gain autonomy and thus “capacity”. This would be a clear victory of microfinance in achieving its mission.
Is this a simple hypothesis?
More futur benefits than actual losses?
I note that the sector is more and more concerned with its customers, the answer to their real needs, transparency in more balanced and sustainable relationships: An intuitive answer, based on an irreversible phenomenon, I think.




mardi 9 août 2011

ZENO et la HAUTE FINANCE ; ZENO and the FINANCIAL MAINSTREAM.


J’ai retrouvé ZENO, notre ami, personne pauvre, qui il y a un an combattait pour sa survie.
Son affaire a un peu décollé.

Voici peu, il a rencontré monsieur Le Marché : Plutôt condescendant : du style « Mon brave homme, vous devriez vendre et venir avec nous… ».

Aujourd’hui, nouvelle rencontre et autre discours : « vous savez, dans la Haute Finance, on est complètement déboussolés ; et vous, comment faites-vous avec la microfinance ? »

ZENO a répondu : « en fait, c’est juste une affaire d’hommes ».



I met ZENO, this poor people friend who was struggling for life last year : His business developped a bit.

Some time ago, he went with Mr Market, a rather patronizing gentleman, who was telling him: “My dear, don’t you think you should sell and come with us?...”

And today was an other song: “ Well,  we feel rather confuse about Financial Mainstream nowadays, you know; don’t Microfinance might light the way?”.

ZENO’s answer was : “as a matter of fact, it is just a human work”.

mercredi 20 juillet 2011

CRISE DES RISQUES EN MICROFINANCE ? MICROFINANCE RISKS CRISIS ?

On en parle très peu* :
Pourquoi serait déjà une intéressante question.

La réalité est que un nombre non négligeable d’Institutions, voire de secteurs entiers de la microfinance dans certains pays, viennent de traverser ou subissent actuellement des crises sévères sur leurs risques de crédit.

J’ai mes interrogations :  
Qu’est-ce que cela nous révèle sur le microcrédit ?
Est-ce que d’autres Institutions sont susceptibles d’être affectées ?
Quelles mesures de redressement ? quelles stratégies de prévention ?

  • : Le CGAP et le Center For Financial Inclusion ont tout récemment publié.



There are few comments about the  topic*.
“Why?” should be an interesting question.

In fact, many Institutions, let say even entire miccrofinance sectors in some countries, went through or are nowadays in trouble about their credit risks.

What can we discover there about microcredit?
Are others Institutions up to be affected?
How to recover? How to prevent?

*: CGAP and Centger For Financial Inclusion published recently.




dimanche 5 juin 2011

EVALUATIONS RANDOMISEES D’IMPACT ; UNE QUESTION DE PERSPECTIVE? Randomized evaluation of impact ; a matter of perspective?

Je porte un grand intérêt et beaucoup de respect aux méthodes d’évaluation par échantillons comparés. D’autant que leurs prestigieux auteurs n’hésitent pas à aller sur le terrain d’une part, et à communiquer largement leurs résultats d’autre part.

D’où vient alors ce sentiment diffus d’une erreur de perspective ?

Il y a deux points qui mériteraient discussion :

1)       : On cherche l’impact du microcrédit sur les personnes qui en bénéficient : C’est une vision bien courte : Le microcrédit est un moyen pour le succès d’une entreprise, et l’entreprise est un moyen pour la réussite de la personne. L’analyse devrait donc comporter deux étages.

2)       :  Évaluer l’impact pour la personne en observant l’évolution de son niveau de vie est également bien « court » : Un créateur d’entreprise va, pendant une durée qui se chiffre souvent en années, consacrer une bonne part  des revenus de son activité à la pérennité de celle-ci avant sa consommation personnelle.

Au total, s’intéresser d’abord à l’impact du crédit sur l’activité?


I have great interest and  respect for the compared  samples evaluation methods (Randomising). Especially as their prestigious authors do not hesitate to go on the field, and largely communicate their results.

So where does come from  this vague feeling of a perspective error?

There are two points that deserve discussion, I think:

1-    1):  One are looking at the impact of microcredit on the people who benefit of it: This is so short a vision. Microcredit is a way for the success of a company and the company is a way for the success of a person. The analysis should therefore consist of two floors.
2-     2):  Assessing the impact for the person by observing the changes in his standard of living is also very “short”. An entrepreneur, for a frequently several years period , devotes a large share of his activity revenues  to the sustainability of it, before his personal consumption.

In total, let us focus first on the impact of microcredit on the economic activity, and after that on the personal improvement?



mardi 24 mai 2011

SURENDETTEMENT - OVERINDEBTEDNESS

Le surendettement des clients est le facteur le plus fréquemment évoqué pour expliquer les crises du risque de crédit auxquelles ont été confrontées bien des Institutions de Microfinance.

Oui, le surendettement de l’emprunteur est fatal à sa capacité de rembourser!

Mais le surendettement est une conséquence, pas une cause! :
Et sur les causes précises du surendettement, on a peu de certitudes :
Méthodologies peu regardantes des Institutions ? concurrence excessive et crédits croisés ? idyllisme des régulateurs et des bailleurs de fonds ? dégradation du comportement des clients ? de celui des agents de crédit ? attractivité du crédit facile ?

Le surendettement endémique n’est pas fatal :
Les stratégies et dispositifs de sécurisation existent, comme le démontrent certaines IMFs.
En comprenant mieux les mécanismes de surendettement, on pourra perfectionner les mesures de prévention.
C’est l’intérêt du secteur de se les approprier et celui des finançeurs de les exiger.
Il y va de la crédibilité du microcrédit en tant qu’instrument d’inclusion financière et sociale.



The overindebtedness of the customers is the most frequently cited  factor to explain the crisis of credit risk which have faced many Microfinance Institutions.

Yes, overindebtedness of  borrowers is fatal to their ability to repay.

But  overindebtness is a consequence not a cause!:
And on the precise causes of overindebtedness we have little certainty:
Institutions methodologies that became fewly careful? Excessive competition and credit swaps? Idyllic regulators and funders? Degradation of the customers behaviour or that of loan officers? Growing  attractiveness of easy credit?

Endemic overindebtedness is not fatal:
Strategies and securing devices exist, as demonstrated by some MFIs. By understanding better the mechanisms of overindebtdebtness, we can improve preventive measures. It is the interest of the sector to appropriate them and that of funders to require them.
There goes the credibility of microfinance as a tool for financial and social inclusion.