mardi 18 janvier 2011

G 20 : CRISES ET REGLEMENTATION DANS LA MICROFINANCE - G20: CRISES AND MICROFINANCE REGULATION

« Mais qu’ont donc fait les législateurs et régulateurs ? » entend-on après les crises de la microfinance dans certains pays.

Je pense que nos dirigeants réunis en G 20 seraient bien avisés de se poser la question.
Mais elle ne figurera probablement pas à l’ordre du jour, tout simplement parce que les enjeux financiers sont limités : Que valent quelques millions de dollars partis en fumée dans l’ Andhra Pradresh au regard des trillIons mondiaux qu’il faudrait canaliser ?

Ces dirigeants commettraient (commettront ?) une erreur :
La Microfinance concerne des dizaines, voire des centaines de millions de personnes, parmi lesquelles se trouvent les premières victimes des crises.
N’est-ce pas de la responsabilité des plus hautes autorités mondiales que de s’en préoccuper ?

Cela supposera  notamment d’analyser les similitudes et différences entre finance internationale et microfinance en termes de règles et régulation,
d’examiner les solutions pratiques à la question des coûts de la régulation de la microfinance dans les pays pauvres,
et de tirer les leçons de ces crises, enfin.


“But what are  lawmakers and regulators doing?” one hears  post the microfinance crisis in some countries.
 I think our leaders at the G20 would be well advised to ask the question. But it would probably not be on the agenda simply because the financial stakes are limited: what are a few million dollars that went up in smoke in Andhra Pradesh worth against a world that should be channeling trillions?

These leaders would commit (will commit?) an error:
Microfinance involves tens or hundreds of millions of people, among which are the first victims of crises.
Is it not the responsibility of the highest world authorities  to care about this?

Which includes analyzing the similarities and differences between international finance mainstream and microfinance in terms of rules and regulations,  considering practical solutions to the issue of costs of microfinance regulation in poor countries,
 and  learning  from these crises … finally.


lundi 3 janvier 2011

QUELLES SORTES DE VŒUX ? WHAT KIND OF GREETINGS ?

Chacun a adressé toutes sortes de voeux à ses proches.

Je pense à la Microfinance comme à une  vaste personne dont nous serions les  membres, et qui aurait trébuché récemment, et peut-être perdu un peu de sa confiance en elle.
Je lui souhaite,  et surtout aux personnes pauvres qu’elle sert, de vivre en pleine santé cette nouvelle année 2011.

Ce qui suppose que soit posé un bon diagnostic après les troubles constatés : Sans trop d’idéologie préalable, ni défaitisme, ni illusions : Une démarche clinique en somme,  modeste et pragmatique, où le réalisme servira un jour  les convictions.

Déjà rechercher si les symptômes traduisent une atteinte à caractère congénital ou plutôt une pathologie ponctuelle ; comprendre les facteurs causaux,  mesurer l’ampleur des dégâts, chercher les bons traitements préventifs ou curatifs, comparer avec les membres qui ont résisté. 


Qui veut s’y atteler ?

It’s the season when everyone has sent all kinds of wishes to friends and family.

I think of microfinance as a person with an impressive physique, of which we are the limbs, who has stumbled and perhaps lost some self-confidence. I wish her, and especially the poor people she serves, very good health in this new year 2011.

This implies a correct diagnosis of the problems encountered without a vision clouded by ideology, defeatism or delusions. In short, it should be a clinical, modest and pragmatic approach which allows realism to one day support beliefs.

We need already to examine if the symptoms are of a congenital character or more temporary pathological  in order to grasp the causes and effects, to measure the damages done, to find the right treatment to prevent or cure and to make comparisons with the limbs that have resisted.  

Who wants to tackle it?