mardi 29 novembre 2011

LA RECHERCHE EN MICROFINANCE EST BIEN EVEILLEE ! THE MICROFINANCE RESEARCH IS QUITE ALERT !



Cinquante papiers reçus, vingt sélectionnés et présentés, ces 24 et 25 novembre à Audencia-Nantes, Business School, dans le cadre du quatrième Séminaire International  organisé cette année par notre Chaire, après l’université de Groningen l’an dernier.

 j’ai été séduit par l’ambiance – studieuse et décontractée à la fois – par la diversité des intervenants et de leurs origines, et par les méthodes de travail coopératif, chaque auteur soumettant son travail à la critique – parfois très directe – de ses pairs.

Je reviendrai sur ce que  j’y ai acquis, mais ne résiste pas à la tentation de donner une idée de cette riche diversité :
14 Universités, une banque centrale africaine, la Banque Mondiale ;  10 pays sur 3 continents et encore plus de nationalités de chercheurs...

Trond RANDOY – Norvège -, un des principaux animateurs de cette rencontre, me confiait que à son avis celle-ci n’avait pas d’équivalent aujourd’hui dans le monde.

C’est très encourageant !

Jean-François Moulin.

 






 Fifty papers received, twenty selected and presented on November 24 - 25 at Audencia-Nantes, Business-School, in the 4th International Seminar organized this year by our Chair, after the University of Gröningen last year.


I was seduced by the atmosphere – relaxed as well as studious – the diversity of participants and their origins, the methods of collaborative work, each author submitting his paper to criticism – sometimes very direct - of his peers.

I will return to what I learned, but I cannot resist the temptation to give an idea of the rich diversity:
14 Universities, an African Central bank, the World bank, 10 countries on three continents and many more nationalities of researchers…

Trond Randoy - from Norway –, a main leader of the event -, told me that in his opinion there is no equivalent in the world today.

That’s quite  encouraging, isn’t it ?

Jean-François Moulin

jeudi 10 novembre 2011

Sous les Crises la Plage - Under Crises the Beach

On observe, à l’occasion des crises du risque de crédit qui frappent certaines Institutions, un changement de comportement des clients :
En première analyse, disons que, d’emprunteurs respectueux et reconnaissants, certains, dans certaines circonstances, sont devenus plus retors et ont profité du système pour s’enrichir aux dépens des prêteurs.
Paradoxalement, c’est  peut-être le premier signal positif d’une tendance de fond plus générale : Les consommateurs gagneraient en autonomie et donc en « capacités » : Ce serait alors une claire victoire de la microfinance dans la réalisation de sa mission.
Simple hypothèse ?
Un bénéfice à terme supérieur aux pertes immédiates?
Je constate que le secteur se préoccupe de plus en plus de ses clients, de la réponse à leurs vrais besoins, de la transparence dans des relations mieux équilibrées et plus durables : Une réponse intuitive, mais fondée, à un phénomène irréversible, je crois.

UNDER THE CRISIS, THE BEACH ?

One can point out, facing  the crises of credit risk that affect some Institutions, a change in customer behavior.
At first glance, we say that some previously respectful and grateful borrowers,  in certain circumstances,  became more wily and took advantage of the system to enrich themselves at the expenses of lenders. 

Paradoxically, it may actually be the first positive sign of a more general underlying trend: Consumers gain autonomy and thus “capacity”. This would be a clear victory of microfinance in achieving its mission.
Is this a simple hypothesis?
More futur benefits than actual losses?
I note that the sector is more and more concerned with its customers, the answer to their real needs, transparency in more balanced and sustainable relationships: An intuitive answer, based on an irreversible phenomenon, I think.