lundi 30 novembre 2009

OBJET SOCIAL ?





La loi définit un établissement de crédit par les activités, les opérations, qu’il effectue, et la réglementation qui lui est applicable : C’est clair et cohérent avec les besoins de contrôle.
Mais c’est également un peu sec et administratif !

Quid des personnes, physiques ou morales, en faveur desquelles sont développées ces opérations ?


Heureusement, certaines banques ont complété l’objet social de leurs statuts sur ce point : Une grande banque commerciale française rédige ainsi : 
« …effectuer (ces opérations ) avec toutes personnes…. »




La question qui se pose alors est de savoir comment interpréter ce texte : Est-ce seulement une latitude, une autorisation que l’on se donne à aller vers tous les types de personnes que l'on aura sélectionnés ?
ou une mission, une obligation à se tourner vers tous, quelques soient leur quartier,leur origine, leur handicap, etc. ?




L’opinion publique va dans ce dernier sens, je crois, ainsi que les pouvoirs publics (Ex : Le droit au compte). Je ne sais si une jurisprudence éclaire le débat.

Mais ce qui est clair à mes yeux, c'est que la véritable RSE* s'exerce au sein même de l'objet social.





A mon avis, si une banque a fait le choix d’être généraliste, elle se grandira – et profitera sans doute – d’une vision large de sa raison d'être,
ce qui ouvre sur les perspectives offertes par la microfinance.


Remarque: A l'inverse, des Institutions de Microfinance, à l'abri de ce cadre règlementaire, peuvent se développer auprès des populations de cadres, fonctionnaires, PME, concurremment avec leur vocation première...C'est un autre débat.



*RSE: Responsabilité Sociale des Entreprises.



mercredi 25 novembre 2009

INTERVIEWS DES BANQUES FRANCAISES

Une enquête qualitative très intéressante réalisée par Epargne Sans Frontières fin 2008 par interviews des principaux réseaux bancaires français,avec le concours de l'AFD.
J'y trouve une bonne nouvelle: l'implication des banques françaises dans le financement de la microfinance internationale est grandissante,et devrait le rester malgré - ou à cause de - la crise,
ainsi qu'une une réalité encore modeste: 300 millions de dollars engagés sur un total de financements internationaux évalué à 5 milliards.

La diversité des stratégies et des outils est frappante: Elle me donne à penser - au delà du pragmatisme salutaire ainsi exprimé - que manquent les apports intellectuels propres à la recherche-action?

http://www.afd.fr/jahia/webdav/site/afd/users/admirecherche/public/Notes%26Doc/BAT%20-%20N50_microfinance.pdf

Le lien ci-dessus y donne accès.


PS: C'est une grande fierté de voir cités nos travaux.

jeudi 19 novembre 2009

AFFLUENCE RECORD !






Salon des entrepreneurs à Nantes: Conférence sur le statut de l'autoentrepreneur.
Salle de 800 places archi-comble.
Lorsque Jean-François Gendron,président de la CCI,demande aux personnes qui envisagent de créer leur activité de lever la main, c'est une forêt humaine!

J'ai pris quelques notes:
-Il y a un an: nombre d'entreprises "en stock": Grande Bretagne:4 millions, France: 2,7 millions. Nous sommes en voie de rattraper le retard d'ici 5 à 10 ans grace au statut de l'autoentrepreneur.
-50% des autoentrepreneurs veulent aller plus loin:C'est d'ailleurs l'un des grands thèmes de la conférence:"le statut, c'est le petit bain de la piscine: on y apprend à nager avant de se lancer dans le grand bain" (François Hurel, Président de l'Union des Autoentrepreneurs).
-Florence Mero, Ciel.com: Il y a deux profils d'autoentrepreneurs: la personne qui lance une activité complémentaire, et celle qui crée son emploi. A celles-ci elle dit: "Vous n'allez pas suffisament voir les réseaux d'accompagnement".

Mon sentiment en conclusion: comme l'a dit un des intervenants: Nous assistons à un vrai bouillonnement sociétal en France!