Une belle conférence ce 2 avril à Paris par notre Chaire de MicrofInance.
J’y reviendrai.
Un point de discussion a émergé, tenant au titre de la présentation :
« La crise des risques de crédit : repenser la microfinance ».
Le débat portait sur le fait de savoir si on assiste à quelques incidents isolés ( 5 pays recensés), relativement différents les uns des autres, ou au contraire aux symptômes d’une maladie plus générale qui pourrait affecter l’ensemble de l’industrie dans le monde : des crises, ou une crise ?
Je ne sais pas bien répondre scientifiquement ; mais il y a clairement une forte similitude entre les causes et circonstances dans les pays étudiés : croissance débridée, changements de comportement des acteurs de terrain, vulnérabilité des instruments de sécurisation.
Notamment, la conjonction de ce rythme excessif de développement avec la concentration géographique d’une vive concurrence sur un marché en voie de saturation, et peut-être l'apparition de phénomènes sociologiques nouveaux, est un phénomène partagé chez les Institutions étudiées.
D’où une question simple :
Sachant que le PAR n’éclaire – avec retard – que la gestion passée, peut-on avoir une démarche prédictive globale ? par exemple : recensement des zones affichant ces mêmes caractéristiques, et méthode de vérification.
En quoi serait-il vaniteux, ou d’un recours excessif au principe de précaution, que d’approfondir ce sujet ?
Faut-il attendre que des crises sorte Une Crise ?
Jean-François Moulin.
A great conference in Paris on April 2 by our Chair of Microfinance.
I shall return.
A point of discussion has emerged, taking the title of the presentation:
"The Crisis of Credit Risk: Rethinking Microfinance".
The debate focused on whether there has been some isolated incidents (five countries surveyed), relatively different from each other, or on the contrary the symptoms of a more generalized disease that could affect the entire industry in the world: one crisis, or several crisis?
I do not respond scientifically well , but there is clearly a strong similarity between the causes and circumstances in the countries studied: unbridled growth, changes in the behavior of actors in the field, vulnerability of security instruments and may be some sociological changes..
Notably, the combination of that pace with the development of excessive geographical concentration of intense competition in a market approaching saturation is a phenomenon shared among institutions studied.
Hence a simple question:
Knowing that the PAR just shows – behind the times - the past management, can we have an overall predictive approach? For example: identifying areas displaying these same characteristics, and method of verification.
What would it be conceited, or excessive use of precautionary principle, if deepening further this topic?
Should we wait some crisis happen to become One Crisis?
Jean-Francois Moulin.