samedi 18 juillet 2009

MICROFINANCE BANANA SKINS - ACTE II


Lors de la première publication en 2008 de cet exc ellent travail du CSFI, je m'étais étonné du faible niveau d'attention consacré par les acteurs de la microfinance au risque de crédit, alors même que nos propres études montraient qu'il s'agit du principal facteur d'autonomie financière.




Me voici rassuré, si l'on peut dire: Le credit risk se trouve en 2009 assigné au premier rang des préoccupations: Les fondamentaux retrouvent leur place!


Et je ne vois pas de signes de credit crunch dans cette nouvelle attitude, mais plutôt l'idée que les IMFs ont tout intérêt à faire le mieux possible leur difficile métier de prêteur.


En revanche, des nuages d'un nouveau genre se sont levés avec la crise: Liquidité, image,...

Je crains que nous n'ayions pas fini d'en parler.

1 commentaire:

Benoit Granger a dit…

Oui, sans doute, le credit risk devient une préoccupation. Mais c'est lié directement aux baisses de pouvoir d'achat et aux baisses d'activité liées directement à la crise. Les offreurs de crédit dans ce genre de situation ont une responsabilité énorme s'ils surendettent les emprunteurs !...

Et ceci d'autant plus s'ils abusent en matière de taux d'interet. Cher monsieur Moulin, on ne s'est pas vus à Milan car j'étais au même moment à Bruxelles, au premier congrès sur la recherche en MF... Dommage !

je me permets de vous renvoyer à mon dernier papier grincheux et agressif vis à vis de Compartamos paru en Juin. Il est ici, sur mon blog (mais comment on fait pour envoyer un lien sur votre machin ? ? ?)
http://benoit.granger.micfin.eu/post/2009/05/21/Evaluer-la-microfinance-apres-le-scandale-Compartamos

bien à vous,