Notre Programme de Recherche-Action en Microfinancements a engagé une enquête sur les bonnes pratiques en maîtrise des risques (facteur prédominant de viabilité financière d'une IMF).
Je rentre de 3 visites en Afrique sub-sahélienne: Un grand merci aux Institutions qui ont bien voulu nous recevoir. J'espère que le rendu des travaux saura les intéresser.
Avant cela, j'ai noté quelques remarques générales:
1: l'intensification, un peu partout, des relations avec les femmes commerçantes. Leurs besoins sont modestes mais leur nombre important. Par ailleurs,je retrouve une des dames tisseuses dont j'avais suivi la création d'une société de caution mutuelle: Elles ont pu adopter des métiers à tisser de bonne largeur, progresser dans la qualité des teintures et des motifs: Les ventes sont bonnes, elles remboursent sans le moindre incident: à ses yeux, le microcrédit a joué le rôle de facteur déclenchant le progrès.
2: a contrario: "Institution de Microfinance" ne rime pas totalement avec "activités de microfinancement":
Les IMFs s'appuient sur des ciblages de clientèles (fonctionnaires, salariés, PME,..) , et des montants unitaires, qui débordent du microcrédit à de tous petits entrepreneurs pauvres. On me dit par exemple: "L'urbain paye pour le rural", ce que je comprends aisément.
Mais cela rend plus prudent quand aux chiffres mondiaux de la microfinance.
3: la dépendance à l'égard des banques commerciales: les IMFs ont besoin des banques - de plus en plus concurrentes - pour leurs refinancements bien sûr, mais aussi leurs placements, et les services à la clientèle tels la compensation des chèques. Un groupe d'importantes IMFs construit une Confédération qui pourrait bien marquer une étape dans l'évolution du secteur.
Pardon d'être aussi long, mais ces visites sont une vraie chance de s'enrichir mutuellement!
jeudi 26 mars 2009
VISITES A DES IMFs EN AFRIQUE
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