« Mais qu’ont donc fait les législateurs et régulateurs ? » entend-on après les crises de la microfinance dans certains pays.
Je pense que nos dirigeants réunis en G 20 seraient bien avisés de se poser la question.
Mais elle ne figurera probablement pas à l’ordre du jour, tout simplement parce que les enjeux financiers sont limités : Que valent quelques millions de dollars partis en fumée dans l’ Andhra Pradresh au regard des trillIons mondiaux qu’il faudrait canaliser ?
Ces dirigeants commettraient (commettront ?) une erreur :
La Microfinance concerne des dizaines, voire des centaines de millions de personnes, parmi lesquelles se trouvent les premières victimes des crises.
N’est-ce pas de la responsabilité des plus hautes autorités mondiales que de s’en préoccuper ?
Cela supposera notamment d’analyser les similitudes et différences entre finance internationale et microfinance en termes de règles et régulation,
d’examiner les solutions pratiques à la question des coûts de la régulation de la microfinance dans les pays pauvres,
et de tirer les leçons de ces crises, enfin.
“But what are lawmakers and regulators doing?” one hears post the microfinance crisis in some countries.
I think our leaders at the G20 would be well advised to ask the question. But it would probably not be on the agenda simply because the financial stakes are limited: what are a few million dollars that went up in smoke in Andhra Pradesh worth against a world that should be channeling trillions?
These leaders would commit (will commit?) an error:
Microfinance involves tens or hundreds of millions of people, among which are the first victims of crises.
Is it not the responsibility of the highest world authorities to care about this?
Which includes analyzing the similarities and differences between international finance mainstream and microfinance in terms of rules and regulations, considering practical solutions to the issue of costs of microfinance regulation in poor countries,
and learning from these crises … finally.