samedi 27 novembre 2010

ASSAINISSEMENT ? A CLEAN OUT?

La tempête fait  rage après les découvertes catastrophiques en Inde ; certains y voient l’effondrement de la microfinance, du moins dans ce pays et quelques autres.

Je m'efforce d’en avoir une lecture réaliste : Il est naturel que les excès soient un jour corrigés ; c’est l’opportunité pour revigorer des visions plus saines, propices aux efforts assis sur le bon sens et la juste mesure des choses. Si les canards boiteux disparaissent, le marché s’assainit au profit des bons compétiteurs.


La microfinance est faite de passion et de raison : Cette compatibilité lui est consubstantielle et de nombreuses réussites en confirment le bien-fondé.


Restent deux interrogations lancinantes :

-Qui va payer ? le drame est que ce seront d’abord les clients, dont la situation peut les conduire, et en a conduit certains, au désespoir.

-Que faire pour éviter que cela se renouvelle ? Si beaucoup citent à juste titre les régulateurs, je crois qu’une saine prise de conscience chez les finançeurs d’ IMFs sera la clé. Elle a de bonnes chances d’intervenir car il y va de leur propre intérêt. Mais le changement viendra aussi de la pression d’une opinion publique éclairée et responsable, celle des ­ épargnants clients des Fonds de financement, par exemple.

Suis-je trop optimiste ?


The storm is still blowing after the devastating discoveries in India. Some predict the collapse of microfinance, at least in this country and perhaps elsewhere.

I try to preserve an analysis based on reason. It is natural that excesses are corrected one day. It is an opportunity to reinvigorate healthier visions conducive to efforts based on common sense and a correct balance. If lame ducks disappear the market will improve for the benefit of good-quality competitors.

Microfinance is born of both passion and reason. This inseparable compatibility is confirmed by the many successes that underline its merits.

Two nagging questions remain:

-              Who will pay? The tragedy is that it will be in  first instance the customers whose situation could lead, and has already led some, to despair.

-              What can be done to prevent it happening again? While many rightly cite the regulators, I think a healthy awareness among those funding MFIs will be key. This has a good chance of working because it is in their own interests. But change will also come from the pressure exerted by a well-informed and responsible public opinion such as the one of people who save as  clients of Financing Funds.

Am I too optimistic?






mercredi 17 novembre 2010

LA MICROFINANCE EXISTE-T-ELLE ? DOE’S MICROFINANCE EXISTS ?

Question saugrenue ?


Ce n’est pas parce que l’on est tout petit que l’on est très différent : Un crédit de  montant modeste reste un crédit, le surendettement ne choisit pas. La microfinance, c’est de la Finance.

Certes, on remarque des spécificités notables du microcrédit : l’ adaptation à une économie post-industrielle de plus en plus fondée sur des micro-entreprises souvent issues de milieux défavorisés pour le bon côté des choses, et les lourds coûts unitaires de gestion d’un autre  côté.
Voilà qui ne suffit pas à séparer officiellement la microfinance de la finance, on en conviendra.

Si la microfinance existe en tant que telle, c’est pour d’autres critères bien sûr, tenant essentiellement à son rôle sociétal inclusif.

A négliger cet élément de sa définition, on banaliserait la microfinance au sein de la Finance, alors que sa vocation est peut-être de re(?)donner à celle-ci ses lettres de noblesse et de se positionner comme son fer de lance en termes d’ utilité.

OUI, la microfinance peut et doit mener sa propre existence au sein de la Finance, à la double  condition de s’approprier les fondamentaux d’une bonne gestion et de rester fidèle à sa vocation.
C’est peut-être ce qu’ont oublié SKS en Inde ou Zakoura au Maroc ?





A strange question ?

Being very small does not make anyone so different: Microcredit is credit. Microfinance stands inside Finance.

Yet, some microcredit features look obvious: post-industrial economy adaptation on a hand, and heavy management costs on the other.
But they are not as sufficient as  to clearly distinguish microfinance from Finance.

Of course, microfinance reality lies upon others criteria, main of them is her including role

 If we neglect this element of its definition, it would trivialize microfinance within finance, while its purpose might be to re (?) present its credentials and to position itself as a spearhead in terms of utility.

YES, microfinance has a separate existence within finance, providing it applies good finance management rules and remains faithful to itself.
May be that’s what forgot Indian SKS or maroccan Zakoura?