Le premier compagnon rapporta sa moisson de renseignements: ZENO* vit mieux le chemin à suivre pour progresser dans le champ tenu par l'alliance FAITIS*.
Le deuxième le complimenta et l'assura de son soutien et de son amitié.
Le troisième lui tint leçon sur les grands préceptes du marketing moderne.
Le journée ainsi avancée, ZENO quitta ses accompagnateurs en les remerciant et alla voir ses clients potentiels.
*: Cf le post précédent:" Les batailles de la Microfinance (2)" .
lundi 23 août 2010
jeudi 5 août 2010
LES BATAILLES DE LA MICROFINANCE (2)
On peut assimiler un créateur pauvre au combattant pour sa survie ou pour un gain décisif à ses yeux.
Appelons ZENO la personne pauvre, ou plutôt la population pauvre, qui cherche à « s’en sortir » par création d’une activité économique.
Elle doit déclarer une sorte de guerre à tous les obstacles qui se dressent sur sa route, que l’on nommera globalement l’ alliance FAITIS.
Aborder la question sous un angle guerrier conduit à s’interroger sur les stratégies des adversaires :
ZENO veut gagner du terrain, alors que FAITIS cherche le statu quo.
ZENO a besoin d’un ma ximum de renseignements, de bien comprendre la position de FAITIS, ainsi que ses propres atouts et points de faiblesse à cet égard.
Compte tenu du rapport des forces, qui joue en sa défaveur, ma is aussi de son rôle d’attaquant, la meilleure stratégie pour ZENO sera de faire la guerre sans la déclarer, de retourner certains membres de l’alliance, de se chercher des alliés, de se montrer très mobile et progresser par étapes, en sorte que FAITIS retirera ses troupes.
La microfinance doit être analysée comme un élément clé de sa logistique.
Vue de l’esprit ? analogie douteuse ? vaine rhétorique ?
La simplification d’un post est vite abusive, ma is à mon sens apparaît ici une piste de réflexion que ne renieraient pas les sciences économiques.
Libellés :
bataille,
créateur,
microfinance,
stratégie
Inscription à :
Articles (Atom)