Farida Abid, 34 ans, de famille d’origine Kabyle, est passée par toutes sortes de galères mais a toujours voulu s’investir dans une activité indépendante fondée sur son goût pour le vêtement. Elle s’est lancée il y a 3 ans dans la création et la fabrication de modèles. Sa sœur Yasmina et son amie Sandra l’ont rejointe courant 2008. Elles vivent de leur activité – en travaillant dur – et viennent d’embaucher une personne en situation de précarité.
Farida nous a livré son point de vue sur la création d’ auto-emplois en quartier difficile :
« Beaucoup de personnes subissent les évènements de la vie sans être acteurs de leur sort et vivent dans la méfiance : En exemple, ces volets éternellement clos de familles pourtant en France depuis des dizaines d’années…
Les structures sociales ne sont pas toujours bien perçues : relation infantilisante, manque d’aptitude à discerner un projet sérieux d’autonomie. Elle en a fait l’expérience.
Les associations sont plutôt dans le quotidien, le lien social, le dépannage.
Une piste : Les mamans, certes peu ouvertes sur l’environnement, mais solides et portant la valeur travail.
Il y a une demande latente, mais les gens auraient besoin d’un référent de confiance, désintéressé, humble, capable de leur ouvrir l’envie de créer leur propre emploi et ensuite de les aider dans les démarches administratives. »
Point de vue qui donne à réfléchir ! Surtout lorsqu’on le rapproche des études sur cette demande potentielle en France, qui pourrait être estimée à cinq fois les réalisations annuelles de microcrédits.Une note d’espoir tout de même : L'activité se développe à un rythme soutenu.
Crédit photo: Philippe Anessaut
Farida nous a livré son point de vue sur la création d’ auto-emplois en quartier difficile :
« Beaucoup de personnes subissent les évènements de la vie sans être acteurs de leur sort et vivent dans la méfiance : En exemple, ces volets éternellement clos de familles pourtant en France depuis des dizaines d’années…
Les structures sociales ne sont pas toujours bien perçues : relation infantilisante, manque d’aptitude à discerner un projet sérieux d’autonomie. Elle en a fait l’expérience.
Les associations sont plutôt dans le quotidien, le lien social, le dépannage.
Une piste : Les mamans, certes peu ouvertes sur l’environnement, mais solides et portant la valeur travail.
Il y a une demande latente, mais les gens auraient besoin d’un référent de confiance, désintéressé, humble, capable de leur ouvrir l’envie de créer leur propre emploi et ensuite de les aider dans les démarches administratives. »
Point de vue qui donne à réfléchir ! Surtout lorsqu’on le rapproche des études sur cette demande potentielle en France, qui pourrait être estimée à cinq fois les réalisations annuelles de microcrédits.Une note d’espoir tout de même : L'activité se développe à un rythme soutenu.
Crédit photo: Philippe Anessaut