Ce 2 février, nous étions 200, dont un bon nombre de banquiers, à avoir répondu à l’invitation de Isabelle Laudier, responsable de l’Institut Caisse des Dépôts et Consignations pour la Recherche et de René Didi, directeur à la Fédération nationale des Caisses d’Epargne.
C’est Georges Gloukoviezoff qui présente son ouvrage « L’exclusion bancaire : Le lien social à l’épreuve de la rentabilité ».
Enfin ! voici une analyse fondamentale – valable surtout en pays développé – sur cette expression à laquelle se réfère souvent la Microfinance à l’appui de sa raison d’être : permettre l’accès au crédit pour les exclus du système bancaire.
GG estime leur nombre en France à 5 ou 6 millions, en s’appuyant sur une définition relativement extensive, mais bien argumentée.
La table ronde qui suit sa présentation va particulièrement s’attarder sur le besoin – ou non – de légiférer à cet égard.
Pour ma part, j’ai trouvé là une confirmation du comportement d’auto-exclusion que nous avions détecté dans une enquête de terrain : La situation relationnelle que doit affronter notre ami ZENO, personne pauvre voulant créer son activité, est telle qu’il se retire parfois de lui-même sur ses positions.
En revanche, je pense que, si la politique de régulation de l’activité bancaire a ses vertus, elle s’inscrit dans une logique de contrainte qui risque de se révéler insuffisante et être contournée ; il faut me semble t’il lui associer une approche plus constructive :
Il s’agit alors de réfléchir avec les banques sur leurs intérêts bien compris, à la fois économiques et sociétaux. Leur conviction politique qu’il y va de leur avenir à moyen et long terme sera bien nécessaire pour s’attaquer à toutes les difficultés pratiques à résoudre !
February 2nd: 200 of us, including a good number of bankers, had accepted the invitation of Isabelle Laudier, head of the Research Institute of Caisse des Dépôts et Consignation and of René Didi, Director of Federation Nationale des Caisses d’Epargne.
George Gloukoviezoff presented his book “Banking exclusion: the social bond under pressure from profitability.”
At last, here is a fundamental analysis – especially valuable in developed countries – on that formula often used to justify the raison d’être of Microfinance: providing credit access to those people outside of the banking system.
GG estimates their number in France at 5 or 6 million, based on a relatively broad but strongly argumented definition.
The roundtable presentation that followed his presentation dwelled particularly on the need – or not – to legislate in this regard.
For my part, I found a confirmation of the behavior of self-exclusion that we detected through a recent field survey : The relational situation facing our friend ZENO, a poor person wanting to create a business activity, is such that sometimes the simplest thing for him is to retreat to some already established position.
However, I think, if the policy of regulating banking activity has its virtues (but it is a constraint that may be proved inadequate and then bypassed), it would be appropriate to associate it with a more constructive approach:
The question is thus to discuss with banks on their best interests, both economic and social. Their political conviction that it forms part of their future in the medium and long term will be necessary to address all the practical problems.
And it has not been demonstrated to date that a reasonable economic balance is unattainable for banking institutions, especially through others organisations partnerships.
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