Au stade actuel des travaux de notre Programme, je discerne trois voies permettant aux différents acteurs de la microfinance de répondre à la forte demande potentielle en France* :
1) : définir, recenser, suivre, évaluer,... l’activité de microcrédit, l'insertion bancaire... Aujourd’hui, le roi est bien peu vêtu en la matière: comment parler le même langage sans cela?
2) : mieux connaître et comprendre les personnes susceptibles d’être concernées, leurs attentes, représentations, etc. afin de mieux communiquer et adapter l’offre. C'est une question de respect autant que d'efficacité économique.
3) : expérimenter ou utiliser les divers assemblages concevables ou existants entre les rôles des banques et ceux d’organismes spécialisés : financiers ou d’accompagnement, associatifs ou publics**.
Il y a encore d'autres pistes: Ces trois là traduiraient à mes yeux une forme d'intérêt, voire d'engagement, de la communauté financière au sens large.
Mon vœu est que le colloque sur le microcrédit professionnel organisé le 19 octobre par la CDC en partenariat avec le REM et l'AVISE permette d’aborder ces questions.
*: article sur le blog du 2 juin, développé dans la Revue Banque de juillet.
**: « From group lending to lending by a group » par C. Villa et N. Yusupov, consultable sur http://www.microfinance.audencia.com; il sera présenté au 7th PARIS FINANCE INTERNATIONAL MEETTING;
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