L'expérimentation à Nantes se met en place. jJe rencontre Myriam, marocaine, la cinquantaine souriante, dans les locaux de son association de quartier à Malakof, nantes.
Myriam a 2 enfants, dont une fille à la Fac; elle-même est quasiment analphabète, et a poussé ses enfants à l'Ecole.
Il y a quelques années, elle a, sur demande de sa fille qui effectuait un stage dans une manifestation culturelle, approvisionné celle dernière en gâteaux marocains: Devant les félicitations et les encouragements, elle s'est lancée en proposant ses gâteaux aux stations du tramway, avec un cadie.
Ensuite, elle s'est fait accepter sur quelques marchés, ce qui l'a amenée à demander et obtenir un microcrédit de l'Adie pour l'achat d'une voiture d'occasion et d'un petit étal.
Un problème lancinant: Le logement: Cher (700 euros) et malcommode (cuisine exigüe pour la fabrication des gâteaux et l'entreposage des matières premières, qu'elle fait venir de son pays).
Un projet:Franchir une nouvelle étape, avec l'investissement dans un camion de marché.
Une difficulté: Elle ne peut se débrouiller seule avec les imprimés et papiers de toute sorte.
Un espoir: Elle m'explique qu'elle commence à avoir une clientèle régulière de particuliers et quelques restaurateurs; elle est à jour de ses échéances de prêt, lequel arrive en fin de remboursement..
Conclusion: On va organiser un nouveau contact avec l'Adie, ainsi qu'avec la Banque Populaire, qui souhaite développer ses interventions en microfinancements dans le cadre de l'expérimentation sur le quartier.
Je trouve ce parcours très encourageant pour notre démarche!
L'identité réelle de Myriam a été occultée dans cet article.
vendredi 25 juillet 2008
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